France Culture - Emanuel Gat, ceux qui l’aiment prendront le train

Le chorégraphe et danseur Emanuel Gat est notre invité à l'occasion de la création les 3, 5 et 6 octobre de sa comédie musicale "LOVETRAIN 2020" au Festival Montpellier Danse.

Emanuel Gat est un danseur et chorégraphe israélien, fondateur de la compagnie indépendante Emanuel Gat Dance. Il réunit des danseurs de tous horizons autour de l'exploration de l'infini possibilité des corps.

Sa dernière création, "LOVETRAIN 2020", est une fresque baroque proche de la comédie musicale et interrogeant la relation entre musique et danse. Retour en sa compagnie sur son parcours et les liens étroits qu'Emanuel Gat tisse depuis 2008 avec la France et le Festival Montpellier Danse qui se tient entre le 19 septembre et le 28 décembre. 

La plupart du temps, quand je travaille, je ne sais pas à quoi ça va rassembler. Je me concentre sur les mécanismes de la structure, et les images et les idées ne sont que des conséquences de cette structure.
(Emanuel Gat)

Les pièces sont conçues comme des organismes qui vont évoluer. Je peux essayer de figer, mais je préfère laisser la chose faire sa vie, j'essaye de la suivre et d'éclaircir. Les pièces changent, les danseurs, le public changent, le théâtre change.
(Emanuel Gat)

Emanuel Gat rencontre le succès public et critique avec son spectacle "SACRE" - sur Le Sacre du Printemps de Stravinsky - et "Requiem K626" - sur le Requiem de Mozart, en 2006. Il ne cesse depuis de reconstruire les formes, la rythmique et le langage propre aux corps. 

Ni point de départ, ni simple décorum, la musique occupe une place particulière dans le travail d'Emanuel Gat dont la formation initiale le vouait à la carrière de chef d'orchestre. Son Goldlanberg (2013) joue des structures musicales et de l'écho qu'elle trouve dans la danse, déclinant les points, contrepoints et fugues des variations Goldberg.  

Si la musique et la chorégraphie ne sont pas définies indépendamment l'une de l'autre, alors elles deviennent illustration.
(Emanuel Gat)

Source: https://www.franceculture.fr/emissions/la-...