LOVETRAIN2020 A REÇU LE PRIX DU MEILLEUR SPECTACLE DANSE DE LA SAISON 20/21 DU SYNDICAT PROFESSIONNEL DE LA CRITIQUE.
Nouveauté dans l’écriture du chorégraphe Emanuel Gat, LoveTrain2020 est une fresque baroque qui flirte avec une comédie musicale contemporaine délibérément optimiste. Vitaminée, magnétique, la chorégraphie est une expérience de joie et de fête à vivre collectivement, comme un rayon de soleil dans le monde confiné.
La formation initiale d’Emanuel Gat le vouait à devenir chef d’orchestre, et la vie en a décidé autrement. Désormais il dirige l’orchestration des corps avec, toujours, la musique en tête. John Coltrane pour le solo My Favorite Things, le Requiem de Mozart pour son célèbre K626, Awir Léon en live dans Sunny et tant d’autres encore… Aujourd’hui la pop du duo britannique Tears for Fears fait ressurgir l’atmosphère des années 1980 avec sa force utopique et son groove épique. Ce plongeon salutaire dans une décennie optimiste et survoltée offre au chorégraphe l’occasion d’explorer une fois encore l’infini possibilité des corps, reconstruisant sans cesse les formes, la rythmique, les langages. Sur un enchaînement de tubes, sa chorégraphie emporte littéralement les danseurs dans un vaste élan jusqu’au final explosif sur Sowing The Seeds Of Love. Et, quand le silence s’impose, elle fait surgir des tableaux théâtralisés plongés dans de subtils clairs-obscurs. À la force de la danse d’une fluidité vitale et partagée s’ajoute l’élégance des costumes de Thomas Bradley, habits et robes surdimensionnés, comme une ode au volume et à la forme.
La presse en parle
“Le flux gestuel de Gat n’est pas sans rappeler le « flow » des rappeurs dont la langue se module dans des variations sans cesse reconduites. Une jubilation du mouvement auréole chacun des interprètes qui font corps avec tous. Régulièrement, les danseurs lâchent des chiffres et des mots qui entraînent un changement de cap. Sur du Bach ou du Awir Leon, une danse en direct, excitante et belle, qui prend le temps de souffler et de sourire.” — Rosita Boisseau, Le Monde
"Physiques. En frise, au bord de la scène, ils exultent en échangeant leur vocabulaire. Une métaphore des relations humaines quand elles construisent le meilleur " - Emmanuelle Bouchez, Telerama