Danser la salsa sur Stravinsky, c'est possible ! Pour preuve : la prestation brûlante du chorégraphe Emanuel Gat, programmé au festival Uzès Danse (Gard). Sa relecture du Sacre du Printemps se révèle aussi iconoclaste qu'excitante. L’artiste israélien a misé sur la nervosité lascive de la salsa qui se coule dans le ruissellement percussif de la musique. Quant à la montée du sexe, elle explose avec cette pointe de fatalisme qui est au coeur de l'engrenage amoureux.
Read More