Cette superbe pièce pour dix interprètes a embrasé la nuit montpelliéraine lors du Festival International de Danse 2016. Le résultat brille sur le plateau. Lyrique, séduisant, virtuose, le chorégraphe israélien Emanuel Gat compte parmi les meilleurs chorégraphes de son pays, désormais reconnus au plan international. Le chanteur musicien Awir Leon qui l’accompagne pour cette création revendique sa partition comme une matière vivante qui évolue à chacune des représentations. Les yeux glissent avec un plaisir constant de la vibrante performance du chanteur et musicien aux mouvements fluides, délicats et intenses des magnifiques danseurs. D’une composition complexe, voici une danse vivante, sensuelle et éminemment sensible.
Où l’on retrouve Annie Hanauer (le 27 janvier 2018 à Équinoxe dans Tordre de Rachid Ouramdane...)
Où l’on retrouve Emanuel Gat qui avait signé la chorégraphie, Préludes et fugues pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève, accueilli à Équinoxe en novembre 2012...